Pyrénées 2023 Jour 3 : De l'eau vue d'en haut, très haut

Aujourd’hui, on a prévu d’aller au Cañon de Añisclo. On se fait une boisson chaude avant d’y aller. Tormund se sent un peu fatigué et malade, mais on trace quand même.

On devait prendre une route directe à la base, mais celle-ci est fermée. La déviation nous permet de circuler sur une belle route en lacet il y a du soleil, la vue est magnifique. On arrive au petit parking gratuit de San Urbez. Il y a une petite cabane avec des gardes forestiers qui donnent des conseils aux touristes. Ils ont des cartes et n’hésitent pas à expliquer les chemins. La femme nous conseille un itinéraire diéfférent de celui de Komoot. On a suivi ses conseils et en voici la trace .gpx : 

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On est passé par le vieux pont en pierre de San Úrbez qui est assez impressionnant, car très haut. De plus, ses bords sont des murets bas. Pour ceux qui ont le vertige, il y a un pont plus sécurisé mais plus moche juste à côté. Tormund a soigné son vertige il y a quelques années mais il avait quand même le cœur dans les talons, pour ne pas être vulgaire.

Le chemin passe devant la chapelle troglodytique de San Úrbez, on continue en longeant le rio Bellos, On traverse un pont et on suit une montée de 220 m qui nous mène de l’autre côté d’un pan de montagne Tormund galère dans la montée, le pauvre a mal partout parce qu’il est malade et moi je trace car je n’arrive pas à marcher lentement.

On a fait une pause repas méritée une fois en haut, ce qui nous a permis d'admirer le vol d’un rapace juste au-dessus de nos têtes. J’en ai dessiné la forme et on a pu l’identifier quelques jours plus tard grâce à un panneau, il s’agissait d’un ”quebrantahuesos”, un  gypaète barbu en français. Il était vraiment proche, mais mes photos et ma vidéo ne rendent rien.

On a continué vers le hameau de Sercué, puis le pont de Espucialla, le retour par la route est moins cool, mais la vue est belle et on en profite bien.

De retour à la voiture, on réfléchit à grignoter un bout dans un des villages traversés le matin. Finalement, on s'arrête boire une verre et manger des tapas au restaurant As Fuebas de Patricio. La vue y est belle à l’extérieur, mais il y a du vent et il fait quand même frais.On profite de l'intérieur, les serveurs sont adorables et on se fait péter le bide.

Tormund s’accorde une power nap (sieste éclair) après ce festin et je me balade dans les environs en attendant, je croise sur les chemin des espèces de poules sauvages marrons (de loin, je vois juste des volatiles qui courent à mon approchent) et des fourmis toutes rouges.

On repart par la même redoute et on fait une pause au pont près des bassins de Puyarruego. Tormund sort ses crayons et sa peinture, moi je me contente de gribouiller au crayon gris sur mon carnet. Je ne suis pas très contente du résultat et je n’ai pas le courage de colorer mes dégâts. Je teste la température en y trempant les pieds. C’est de l’eau de montagne, elle est évidemment super froide ! Je sais qu’il y a une piscine au camping, même un sauna, et on a déjà prévu d’y passer une deuxième nuit, donc ça va !

Après ce moment de calme, on rentre au camping. On paye notre deuxième nuit et la personne à l'accueil nous offre une bouteille de rosé de Huesca. Je file mettre mon maillot de bain, Tormund est plus réticent mais je rejoins quand même pour aller à la piscine. C’est une piscine couverte, il y fait super chaud, je renonce donc à aller demander à l’accueil des renseignements avec mon espagnol nullissime pour avoir accès au sauna.

L’eau de la piscine fait du bien, mais Tormund ne veut pas se mouiller, il se sent vraiment mal et redoute d’empirer son état. On passe ensuite boire une bière au bar et prévoir la journée du lendemain.

Je profite qu’il y a un sèche-cheveux dans les sanitaires (Ô la bonne idée) pour me laver complètement. Ce soir-là, nous nous contenterons de bouillon et de tisane pour le repas, en espérant que Tormund se sente mieux. Je n’ai pas entendu le moindre espagnol pendant la nuit, mon sommeil était bien trop profond pour cela.