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2 juin 2023

Pyrénées 2023 Jour 4 : De Torla-Ordessa à Alquezar

Malheur à moi ! Je me réveille avec la crève, ma gorge est enflammée et j’ai le cerveau dans le coton. Heureusement, Tormund a transpiré sa maladie pendant la nuit, il est en pleine forme.

Vous vous rappelez ma dent de sagesse infectée du début de voyage ? Bim ! L’infection s’est généralisée (comme d’habitude).

On remballe les affaires et on part en randonnée, vers le parking pour la prairie d'Ordesa. On avait prévu de faire l’aller-retour de la Cola de caballo (queue de cheval) mais mon état ne le permet pas. J’ai dormi une bonne partie du trajet à l’aller et je me sens toute molle et dans le brouillard. Clairement, je suis blasée et déçue de mon état, en plus je ne veux pas ruiner nos vacances. Mais je me sens quand même bien assez vaillante pour faire une partie de la rando et faire quelques cascades.

Alors on profite de la balade pour admirer la vue magnifique. On croise un troupeau de vaches toutes mignonnes qui déboulent des hauteurs. Les cascades valent le coup d'œil, on a poussé jusqu’à la cascade d’Estrecho où on a pique-niqué en amont.

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La marche me fait du bien, je me sens mieux. On repart en sens inverse et on varie le chemin en traversant l’Arazas. Les jolies vaches aussi décident de traverser et on retrouve nos copines sur le retour.

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Ici une partie du chemin est bien aménagée, et les espagnols auraient une leçon à donner aux gens de Asque sur ce qu’est un chemin accessible à tous. Ce n’est pas accessible jusqu’aux cascades, mais au moins on peut admirer la vue sur une partie du canyon qui est aussi impressionnant que celui qu’on a vu la veille.

Sur le parking, les gardes forestiers semblent agités. On comprend pourquoi quand on voit un hélicoptère qui arrive avec une civière. Clairement le pilote cherche parmi les arbres où la déposer. Il y arrive après avoir tourné un moment. On est tous impressionnés, parce que de notre point de vue rien n’est visible. Juste avant, Tormund discutait avec un français des sentiers qu’on a hésité à faire. Justement, l'intervention a eu lieu vers la zone où passe l’un des sentiers. Je me dis que mon état nous a peut-être évité un accident. Finalement ce seront deux civières que le pilote livrera au même endroit, j'espère que ce n'était pas trop grave.

Tormund s’accorde une power nap avant de reprendre la route, moi je ne peux pas conduire. On s’arrête à Torla-Ordessa pour trouver une pharmacie mais à cette heure-là tout est fermé. Je sombre sur une bonne partie de la route. C’est la chaleur dans la voiture qui me réveille, car on a prévu de partir vers le sud, vers Huesca. On arrive au parc naturel de Guara, c’est beau !

Beau malade

La mission est de trouver une pharmacie ouverte à Huesca, je repère la Farmacia Central, Hourra. Tormund parle très bien espagnol, contrairement à moi, et on arrive à acheter du doliprane, un spray pour le nez et un bain de bouche. C’est le seul remède que m’a conseillé pour soigner efficacement mes rhino-pharyngites. Ça ne passera pas du jour au lendemain, mais il faut bien faire quelque chose !

On se pose à La Fábrica, juste à côté pour boire un café et manger des tartines. Huesca c’est pas super joli comme ville, on a pas envie de s’y attarder. On fait quand même un point sur les campings qu’on avait repéré et on en choisit un. On a bien compris qu’à ce moment de l’année, on a pas vraiment besoin de réserver. On roule donc jusqu’au camping Río Vero, tout en longueur au bord d’une rivière. L’accueil est sympathique et la personne à l’entrée parle français, son collègue du bar aussi.

On choisit un emplacement pas trop éloigné de l’entrée, avant d’aller au bar et de bouquiner un peu avec une bière. On fait le point sur la rando du lendemain et on se dit que 2 nuits au camping ce sera plus simple pour la suite. C’est ce qu’on a fait au final, et on en a eu pour 36 € pour l’emplacement à deux. C’est sûr qu’il n’a pas le confort des sanitaires chauffés, mais il y a quand même un bar restaurant et une petite épicerie.

D’ailleurs ce soir-là nous avons profité de quelques tapas pour changer de la popote. On continue à bouquiner un peu dans notre tente avant de s’endormir avec le chant des oiseaux, de la rivière en contrebas et d’une baston de chat.

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