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1 août 2018

Prague jour 7 : “Titre !” (dédicace à des quizzeurs)

Lendemain de picole + fatigue de marcher tout le temps = grasse matinée pour tout le monde. Après un tardif petit déjeuner, on fait un rapide topo des prévisions de balade, le programme du reste de l’équipe était de voir Vyšehrad, notre programme à nous était la visite du Musée du Communisme.

20180318_154237Le temps dehors est toujours froid, avec des restants de neige qui refuse de fondre, mais faire la route à pied nous réchauffe. Nous arrivons devant le musée, coincé entre le supermarché Billa et un restaurant. Je ne sais pas à quoi m’attendre concernant ce musée, mais les affiches m’ont interpellées. Je sais déjà que les régimes communistes sont loin d’être roses, plutôt rouge sang même. Et les affiches tournent en dérision les symboles communistes en mêlant jouets et violence. Je suis curieuse, let’s go.

Dès les premières salles je me rends compte que l’anglais est nécessaire pour pouvoir suivre les explications données sur les murs. Parce que l’on est loin du musée entasseur de bibelot, au contraire. Par contre, il y a énoooooormément de choses à lire. Et ça prends beaucoup de temps. Les plaques aux murs expliquent l’évolution politique, économique et sociologique du pays. Et c’est dur, très dur. On comprends que la politique communiste en place a mené la Tchéquoslovaquie à la ruine, la famine et en général à un grand n’importe quoi. Manipulations, dénonciations, torture, faim, marché noir, résistance… La guerre, quoi. On y voit aussi la reconstruction, mais la visite laisse un goût amer. La boutique du musée nous déride, et j’y trouve un livre que je n’ai vu nulle part ailleurs, sur des contes liés à Prague, dans plein de langues dont le français. Je l’ai lus depuis, les histoires sont très courtes et bien écrites. Donc j’écrivais que tous ces panneaux sont longs à lire, mon caramel n’a pas hésité à prendre les textes en photo, pour que l’on puisse les (re)lire plus tard et ne pas passer la soirée voir la nuit dans le bâtiment. Toutefois, c’est tellement instructif que je vous recommande une visite.

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IMG_20180318_183307Bon après, on a déambulé, on a testé les saucisses grillées dans un snack (super gras mais super bon) et comme on ne savait pas quoi faire, on a visité le Sex Machine Museum, consacré aux jouets, objets et machineries dédiés au sexe. Peu d’écriture ici ^^ Au contraire, beaucoup d’objets dans les vitrines. On est pas vraiment prudes mon caramels et moi, mais certaines installations nous ont un peu interloquées, dans le genre “mais ça se met dans quel sens ce truc ?”. Il y a des fiches explicatives parfois, quand l’imagination ne suffit pas. Forcément on a beaucoup rit. On a aussi eu l’occasion de voir notre premier porno en amoureux (entourés d’autres gens, c’est une petite salle de ciné). Le film projeté datait de 1923, je crois, et les canons de beauté n’étaient pas tout à faire les même qu’à notre époque. Je précise que le musée est tout petit, et que si vous y allez, ce sera juste pour le fun étant donné le prix de l’entrée. Si votre curiosité ne se limite pas aux yeux, ce musée ne vous conviendra pas.

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On se marre, on se marre, mais les autres nous attendent pour l’apéro ! Il est temps de rentrer à l’appart pour vider un peu la bière qu’il nous reste. Je refuse un troisième repas à la “cantine”, c’est bon mais faut pas déconner, il y a sûrement un autre restau sympa. On tourne, on tourne, mais tout est plein, sauf le restaurant U sedmi Švábů (Aux sept Souabes, c’est le nom donné aux habitant de la Souabe, une région d’Allemagne). Ça me parait être un attrape-touriste, vu le décors, mais je dois avouer que j’y ai très bien mangé (du gulaš, enfin !). L’éclairage à la bougie sur une longue table en bois donne un côté intimiste, et il y avait peu de monde. Leur pichet de limonade a été validé aussi par les hydrophiles de la soirée.

De retour pour la dernière soirée, il est temps de finir le Jagermeister, ça c’est fait. Par contre il reste de la bière, trop.

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