Ecosse jour 1 : "Euuuh... Elle est à sens unique la route ?"

« - J’aimerais bien aller en Écosse un jour…

- Moi aussi ! On y va ? »

Et pouf, 6 mois plus tard, nous voilà en route pour l’aéroport de Marseille pour un vol vers Glasgow , avec le matériel de camping et un guide de voyage Lonely Planet.

On a testé EcolowPark pour laisser la voiture, quand on est arrivés, les papiers étaient déjà prêts, et la personne très accueillante. On est partis confiants (et on avait raison).

On a pas mal attendu à l’aéroport de Marseille, vu que l’on était très en avance. Mais notre vol EasyJet avait 40 minutes de retard, ça c’est moins cool. On devait arriver à 23:30, on est arrivés un peu KO vers 00:30 à l’hôtel Holiday Inn Express. Pour une première nuit, on a choisi un hôtel proche et on a eu bien raison pour le coup. Cher, mais la chambre et la salle de bain sont spacieuses, le petit déjeuner est bien garni et on a eu notre premier breakfast à l’anglaise. Et moi j’aime bien les petit-déjeuner à l’anglaise, c’est un des rares plats ou je mange des haricots blancs. Parfait pour l’intégration.

Passage ensuite à Europcar pour récupérer la voiture, un peu d’attente et une volonté très affichée de nous faire raquer pour tous les services. On n’a pas pris d’assurance spéciale, le strict minimum, pas de GPS. Bon… Je reviendrai là-dessus plus tard ^^.

Et on a eu une chouette CLIO bien comme il faut, une voiture française, pour des frenchies, sans la nécessité de rouler à gauche, ça aurait été parfait ! Mon caramel étant le seul conducteur déclaré, il a effectué tous les (parfois loooongs) trajets de cette semaine de vacances.

    

 Première escale à Glasgow ! On a trouvé un parking payant, mais arrivés un dimanche, on aurait pu se garer le long d’un trottoir et s’éviter de payer le stationnement, surtout que l’on a vu pleins de places sur le trajet. On ne pouvait pas tout faire en une demi-journée, on a donc fait un choix rapide de ce que l’on allait visiter. Direction le Kelvingrove Art Gallery and Museum.

Bon, ce musée est… surprenant ^^. On a l’impression générale d’un joyeux bordel organisé malgré tout. Mais c’est fun, intéressant, chouette à voir avec un beau bâtiment. Et puis l’expo permanente est gratuite. Comme beaucoup de monuments en Écosse, le paiement se fait par donation. Sauf que l’on n’avait pas encore de monnaie. Il est toujours bon de le savoir car le guide nous indique « Gratuit » sur ces lieux à visiter, mais il y a toujours des urnes pour y mettre des sous. Personne ne nous a rien reproché, où que l’on aille, mais j’avais toujours cette impression de radinerie. Il y avait une expo payante sur les comics, mais pas de sous et pas de temps, on ne l’a pas visitée.

Après une recherche rapide sur le guide pour trouver un endroit où grignoter, on est passés par le parc à côté du musée, agréable et calme. Il y a même des tables avec support à barbecue intégré. On y a aussi découvert les bancs aux plaques commémoratives, qui nous ont laissé un peu surpris et perplexes, n’en ayant jamais vu avant.

      

On a trouvé le Stravaigin pour manger, conseil coup-de-cœur du guide. On a beaucoup aimé, re-breakfast pour le coup, mais quand c’est bon on ne compte pas. On a pris une version normale et une version végétarienne, c’était parfait.

    

On est retourné à la voiture pour pouvoir visiter la cathédrale de Glasgow, trop loin à pied. La cathédrale est noire de pollution, ce qui fait que son fronton est assez triste. Mais l’intérieur est large et sobre. Nous ne nous y sommes pas attardés car un enregistrement d’un concert de chœurs y avait lieu. J’étais attirée par contre par la nécropole, qui elle, est vraiment chouette. Le cimetière est construit sur une colline et est rempli de caveaux et de pierres tombales énormes et sculptées. C’est calme et joli, par contre la vue vers le reste de la ville est moche. Un hôpital énorme d’un côté, les hangars et tuyaux d’une énorme brasserie de l’autre, ouais c’est bien moche. Du coup on fait un repli visuel sur la paix de la nécropole et on profite.

    

Il était temps de repartir, de la route nous attendait pour rejoindre la rive orientale du Loch Lomond. La route commence être étroite, en plus mauvais état, avec des moutooooooooons (‘’Des Shaun le moutooooon ! Aaaaah !) dans les pâturages. Nous étions sans réservation de camping. De toute façon on a rien réservé avant notre départ en dehors du premier hôtel et de la voiture. Premier camping testé « No booking ? Sorry We are full ! ».

Oups ?

On essaye un peu plus loin, le Cashel Campsite, arrivé avant 19h on a plein de place sans réservation, et du monde derrière nous. On y a découvert : une vue très chouette sur le Loch Lomond, du calme, du crachin, des douches à l’eau (très) chaude, un magasin qui dépanne bien (lors des horaires d’ouverture), ce que ça fait une première nuit sous la tente en Ecosse en septembre (c’est frouâ).