Prague jour 3 : Sous les pavés, la Prague.

Réveil à 9h, on rallonge la journée ! Le plan prévisionnel de l’heure de réveil me fait craindre un difficile levé aux aurores à la fin des vacances =). On part pour le château ! Au menu le circuit A avec : la cathédrale St Guy (St Vitus), le vieux palais royal, l’exposition sur l’histoire du château de Prague, la Basilique Saint George et la ruelle d’Or. Vu que l’on habite pas loin, on passe par l’entrée ouest, en passant devant l’entrée officielle et ses statues de géants. Premier constat pour moi, ça caille ! Il fait plus froid que la veille et je n’ai pris que des tennis avec moi pour ce voyage. Je précise que officiellement, si vous voulez prendre des photos à l’intérieur des bâtiment, il faut payer un surplus.

 

La première étape est celle qui se présente devant nous, imposante, majestueuse mais noircie : La cathédrale gothique. L’intérieur est blindé de monde. Une petite précision utile, Il n’y a pas besoin du ticket pour rentrer dans la cathédrale, après tout c’est un lieu de prière, donc la nef est accessible à tous. Par contre, si vous voulez voir de plus près les bas-côtés et le déambulatoire, il faut passer par les bornes de passage. Si l’on excepte les groupes de visites guidées, compactes et bruyants, la visite vaut le coup. On commence directement par un vitrail de Mucha, mais les autres vitraux tout aussi récents sont très beaux aussi. On y trouve un tombeau très bling-bling : le tombeau en argent de saint Jean Népomucène. Qui prend tellement de place qu’il est cause de bouchon, le passage se rétrécit tellement qu’une seule personne peut y passer à la fois. La chapelle de Saint Venceslas m’a impressionnée, car toute de rouge et de peintures, donnant une impression de faste et de simplicité à la fois. J’ai l’impression qu’elle attire moins les touristes, et tant mieux pour moi, j’ai pu en profiter plus longtemps que le reste. À l'extérieur se trouvent la tour sud, visitable en payant l’entrée, ce qui n’était pas notre cas et la Porte Dorée, une belle mosaïque dorée (éblouissante en plein soleil) représentant le jugement dernier. Pour résumer et expliquer pourquoi ça vaut le coup de visiter la cathédrale : c’est beau et les influences artistiques sont variées. Wikipédia me dit que le bâtiment a été commencée en 1344 et fini officiellement en 1929, soit  585 ans, ce qui permet une évolution des arts trèèèèès large, je n’ai pas le courage de faire une recherche approfondie sur tous les artistes qui y ont contribués. Il y a un bémol cependant, c’est l’afflux de monde. C’est très bruyant et les visiteurs se quichent évidemment devant les oeuvres les plus connues. 

  

On a fait une pause réfrigérée dans la 3eme cour, avant de rentrer dans le vieux palais royal. Ce ne sont pas les meubles ou les objets qui sont intéressants ici, il y en a très peu. Par contre, l’architecture et les décorations murales sont très intéressantes. J’ai adoré les plafonds de la salle Vladislas et de la salle de la Diète, on a plaisanté dans la salle de la Chancellerie sur les défenestrations à Prague (oui, ho hé, hein ! Faut bien s’amuser !) et on a admiré les blasons de la salle des registres fonciers dont je ne trouve que trop peu d’infos. Spoil : les grands trucs verts moches sont des chauffages.
 

Bon allez, on a la dalle, et il fait trop froid pour manger dehors un truc sur le pouce. On a tenté le café Na Baště, où il restait de la place. Les menus proposés sont basiques, un pur resto pour touriste peu exigeant, pas cher et avec des assiettes bien remplies tout de même, mais ça nous suffisait et c’était bon. C’est là que j’ai commencé à comprendre que les tchèques aiment les épinards. On en retrouve un peu partout, heureusement pour moi, j’aime à nouveau ce… Truc? Cette plante potagère.

On a retrouvé des forces pour continuer la visite. Direction l’exposition sur l’histoire du château. Une longue exposition, bien fournie, avec des statues, de vieilles canalisations, des photos de fouilles archéologiques (Tout ça sous nos pieds ?!), des maquettes, des gens morts, des vêtements, des bijoux. Que l’on a complètement remonté pour pouvoir la faire dans l’ordre chronologique. Sur ce point-là, on a pas compris la logique de présentation. Pourquoi terminer par l’installation des premiers habitants ? Une de nos deux photographes (qui avait payé pour pouvoir prendre des photos dans les bâtiments, pour rappel) s’est fait réprimandée par une surveillante sur-parfumée “NO PICTURES !!!”, ah bon ? On a pas vu de panneaux nous le précisant… C’est pas super cool. L’exposition est tout de même intéressante et prend du temps. Tellement de temps que les surveillants attendaient que l'on dégage pour pouvoir fermer, à 17h. Put… Déjà 17h ?

On consulte le guide pour vérifier ce qu’il nous reste à voir : la basilique et la ruelle d’Or, chaud cacao. Au cas où, on passe devant l’entrée de la Ruelle d’Or, c’est blindé, laisse tomber. On fait le choix de continuer la visite le lendemain, mais vu que l’on a prévu la colline de Petřín le même jour, ça nous embarrasse un peu. Je sais que les jardins du château sont fermés (Deux fois que je vais à Prague en hiver, un jour, j’irai au printemps), mais je propose d’aller voir si  le Fossé aux Cerfs est ouvert pour s’y promener. Loupé. Changement complet de plan, ça fait deux jours que l’on veut trouver un vrai supermarché pour faire des courses, histoire d’avoir du choix et de ne pas payer une fortune dans les épiceries de quartier. Une tour sur Google Map et on part à pied vers le Billa, à côté du musée du communisme. On fait le plein, mais on a mal aux pied, c’est l’occasion de tester le métro. C’est rapide, pas cher et bien indiqué.

On rentre prendre l’apéro et se reposer un peu avant d’aller tester le restaurant conseillé par notre hôte, le Malostranský Hostinec.
Enfin un grand choix de bières ! J’ai testé la Žatec, qui était bien bonne.
Vu les prix élevés, j’avais peur que le resto soit un piège à touristes, payer cher pour des plats moyens. Mais en fait non. Les mecs ont pris chacun un demi-canard, qu’ils ont eu du mal à manger, les filles ont été plus sages. Enfin sauf moi,, j’ai voulu prendre deux entrées pour éviter d’avoir une assiette copieuse en plat principale. La blague, entre le fromage type camembert mariné, accompagné de piments et les saucisses épicées, j’ai eu du mal à finir. Et envie de cracher du feu, mais c’était bon. On étaient les derniers et les serveurs devaient avoir hâte que l’on dégage. Je suis remontée à l’appart avec une amie, les autres ont fait une scéance photo dans les rues montant au château. Et après ? Je ne sais plus trop, sûrement une partie de Citadelles avec du Jagermeister et au lit.

 

Le jeu du jour : essayer de vous y retrouver dans la généalogie des ducs et rois de Bohème. Moi j’ai laissé tomber.