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5 juin 2023

Pyrénées 2023 Jour 6 : de Rodellar à Besalú

J'espérais aller mieux, c’est raté : j’ai un mal fou à me bouger et je suis dégoûtée de mon état lamentable. Tormund est compréhensif et adorable. Il me laisse tout le temps nécessaire pour émerger. En plus, on doit remballer les affaires et la tente. Le petit déjeuner au restaurant fait du bien. Komoot accepte de faire apparaître sur le téléphone de Tormund la randonnée de la veille. Merci Komoot.

Elle n’est pas tout à fait au point cette appli... Pas toujours facile de s’y repérer, elle a au moins le mérite de proposer des traces gpx partout, même en dehors de la France. J’ai testé Visorando plusieurs fois au cours des vacances, la zone des Pyrénées espagnoles est un peu vide.

On part à Rodellar pour une randonnée que j’avais repérée et qui ne présentait pas de grande difficulté, un peu en forme de 8. Sur la route, on voit :

  • un écureuil qui déboule sur la route
  • un panneau fromage :  ohh la bonne idée.

En plus j’ai laissé mes clés à Pippin pour qu’il arrose mes plantes pendant mon absence, je lui ai promis du fromage en échange, donc ça tombe bien !


On fait la première partie, qui nous fait traverser un joli pont et un village avant d’attaquer une montée jusqu’à un pierrier. J’aime pas les pierriers. En plus, en plein cagnard, je suis crevée. On perd le sentier à un moment et on doit passer par les buissons pour retrouver le chemin, j’ai envie de rire, mais je suis trop kaput. Je garde mon énergie pour avancer et garder ma bonne humeur. Pour couronner le tout, depuis le village, j’ai mal au nez et aux yeux.

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C'est la loose ! En plus c’est la seule rando que j’ai choisie toute seule, c’est nul ! Bon, quand le chemin devient plus facile, je retrouve mon rire mais je préviens quand même Tormund que je ne sens pas la force de faire la 2e partie.  

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Au pont, on regarde tout de même quel est le chemin pour la suite. Et là c’est Tormund qui ne veut pas y aller : il faut longer une paroi au bord de la rivière. Un câble permet de s’accrocher pour ne pas tomber mais il sent ses jambes qui flageolent à l’idée de devoir passer par là. Retourner à la voiture nous arrange donc tous les deux ! J’ai compris au cours de la rando que mes douleurs aux yeux étaient dues à la forte luminosité sur les pierres ce jour-là. Un peu comme au lac d’Orédon. Je suis en mousse.

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Sur Google map, je zoome sur la zone de Rodellar pour afficher les commerces, l’appli ne me montre que les commerces sportifs. On part donc à Las Almunias où on a vu la pancarte du fromage. On veut prendre des tapas à l’hôtel mais la cuisine est fermée, il y a des fromages à vendre, mais on se dirige à la fromagerie, où il n’y a personne. Donc on repart à l’hôtel et on prend 3 fromages et des cafés. Je cherche “tapas” sur Google Map et l’appli m’indique que l’établissement le plus proche est à… Rodellar. C’est une blague… On retourne à Rodellar et on est bien accueilli au Florentino, les tapas chaud sont bons et on se fait plaisir. Ils ont aussi des anchois à l’ail et j’adore ça.

On est à l’ombre et Tormund commence à avoir froid.

Et on est loin de la destination que l’on s’est fixée pour ce soir-là : Les Guilleries ! Cap à l’est, et une longue route plus tard, un retour parmi les arbres après une si longue plaine, on arrive au Camping Can Coromines, repéré avant le départ. La route principale est très empruntée, mais le chemin qui bifurque pour accéder au camping nous amène dans une zone très calme. Ici, on sent que l’ambiance est un peu plus “à la bonne franquette”, dans le bon sens du terme, plus intime, et on aime ça. On se sent tout de suite à l’aise. On peut commander des viennoiseries et des œufs pour le lendemain matin, c’est pratique.

Quand notre hôtesse veut nous faire visiter le camping, elle nous propose un cabanon de glamping au même prix que l’emplacement de la tente (32,32 €). Je ne sais pas pourquoi : peut-être nos têtes fatiguées, peut-être parce que nous serons sûrement les derniers clients de la journée à arriver. En tout cas on est ravis ! Cela nous dispense de monter la tente et il fait très chaud à l’intérieur, il y a de vrais matelas. L’espace devant le cabanon est un vrai coin cuisine avec une table en bois. On est contents. On va profiter d’une bière (brassée localement, par le fils de la gérante à Besalú) dans le petit coin cuisine et on demande si on peut manger. Le restaurant n’est pas encore ouvert pour la saison. On discute avec elle et son mari, qui nous parle de ses voyages et de sa jeunesse. Il est adorable et intéressant à écouter.

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On retourne au cabanon et on se fait à manger. C’est le retour du bouillon de légume, j’ai bien fait de prendre mon pot dans mon placard. Quand je reviens des sanitaires, je lève les yeux et je file chercher Tormund ! Je lui demande de me suivre en dehors du camping, juste au bord du champ. Deux matous nous accompagnent mais nous, c’est le ciel si clair qui nous intéresse ! On voit si bien les étoiles, c’est un ravissement ! La nuit n’est pas assez avancée pour que l’on puisse voir la voie lactée, mais on est contents, en plus il y a plein d’étoiles filantes.

Ce beau spectacle n’enlève malheureusement pas la fatigue de la journée, je vais me coucher rapidement.

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