Pyrénées 2023 Jour 8 : Cadaquès et Cap de Creus

J’ai très bien dormi ! Le cochon/sanglier ne m’a pas empêché de dormir. Au contraire, je me suis dit que personne ne viendrait     traîner dans le coin avec une grosse bestiole à côté. Tormund, au contraire, l’a entendu farfouiller une bonne partie de la nuit pour manger des mûres, ça l’a maintenu éveillé un long moment.

Pas de trace du porcin quand on sort de la tente. On prend le petit déjeuner tranquillement, je passe du temps à enlever la confiture sous mes chaussures de randonnée, avant de partir pour Cadaquès. Devant nous il y a un un neerlandais qui roule n’importe comment, il prend la route à gauche quand il y a un virage. On crise tous les deux quand on le voit faire ça, Tormund garde ses distances, c’est plus prudent !

Il y a une file de voitures pour aller à Cadaquès. C’est la 3e fois que j’y vais et je sais que c’est touristique. Il n’y a pas de place dans les parkings et ce n’est pas plus mal, les parkings plus éloignés ne sont pas surveillés mais sont gratuits.

On continue à pied jusqu’à la Maison-musée Salvador Dalí. Il y a beaucoup de gens qui se dirigent vers le lieu, quand on arrive c’est bondé, on tente quand même la queue pour la visite mais c’est complet.

On regarde s’il y a un chemin en bord de côte pour aller sur le port de Cadaquès, mais il n’y en a pas, donc on reprend les rues pour tenter de trouver des tapas. Le port est bondé de touristes. Ça me met mal à l’aise car nous étions dans des zones avec peu de touristes les jours précédents. Je me pose pour essayer de trouver un bar à tapas et je trouve le Brown Sugar, caché dans les petites rues. Et il est vraiment planque. Loin des touristes, avec une carte en partie végétarienne, des super milkshakes, des jus de fruit qui ont l’air délicieux aussi. Ça a l’air un peu plus cher mais très bon, d’ailleur on y a mangé les meilleurs pan con tomate de nos vacances.J’avoue que j’aurais bien mangé un peu plus mais Tormund préfère trouver un vrai restau pour manger pour manger un plus gros plat. Par contre, il y a un symbole PMR sur les toilettes : non, ce n’est pas accessible, désolée.

J’emmène Tormund à l’église de Cadaqués, car l’autel y est très beau. On l’allume pour l’admirer, c’est 1 € pour environ 30 secondes de lumière. On est contents et on repart se balader au Cap de Creus. Une fois là-bas, on suit une trace komoot qui serpente entre les rochers jusqu’à la grotte de l’enfer, la crique Fredosa avant une remontée au phare du cap. Le paysage est beau. Il y a du vent et de la pluie, mais c’est reposant.

 

On a voulu manger au restaurant du phare, quand on est arrivé c’était blindé. On patiente un peu mais Tormund s’agace que les serveurs ne s’intéressent pas à nous, nous parlent juste pour nous dire de les passer dans l’entrée, sans dire bonjour. Je le vois commencer à s’agacer, perdre patience, jusqu’à ce qu’il craque. Au cas où on passe devant le bar à tapas juste à côté, mais ça ne me donne pas envie (le Brown Sugar était tellement plus sympa et plus abrité ^^).

Je conduis jusqu’à Port de la Selva et on tente de trouver un restaurant ouvert, mais à cette heure-là les cuisines sont fermées. On se contentera d’un café au restaurant où on a mangé la veille. Je retrouve le café bombón, que j’ai l’habitude de boire quand je vais en Espagne, j’adore ça ! Bon là il est un peu trop dosé en lait concentré et j’ai plus de mal à le faire passer.

Bon allez ! Il ne fait pas beau, c’est maussade, on repart le lendemain (On veut paaaaaaas ! Les canyons c’était trop chouette !), donc on est rentré au camping. On fait un tour à la plage en bas du camping, pas de regret, vu le monde dans les emplacements on a bien fait de se mettre dans la partie montagne.

On se pose au bar et on bouquine en buvant de la bière, on reste pour manger, on en a pas parlé mais je crois qu’on a la flemme tous les deux de faire à manger.

On retourne à la tente, on continue de lire un peu, mais je sombre rapidement dans le sommeil.