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30 mai 2023

Pyrénées 2023 Jour 1, de Perpignan à Vielle Aure

On a bien dormi, le petit déj est tranquille avec les amis, on prend une vraie douche dans une vraie salle de bain, on finit par partir vers l’aventure. Moi j’ai ma dent de sagesse qui s’infecte un peu et qui me fait un peu mal. Ça m’arrive parfois et ça dégénère de temps en temps en trachéite ou rhino-pharyngite (je ne suis pas médecin, mais à force j’ai l’habitude), je m’inquiète un peu mais sans plus. Pas de stress, on est en vacances.

En chemin on mange un peu sur une aire d’autoroute, chou rouge, scamorza et un pain trouvé à la station d’autoroute étonnamment bon.

L’aventure commence par Asque, pour une randonnée que l’on a trouvé  dans un des livres : La Gourgue d'Asque ou petite Amazonie.Curieux de voir ça, nous filons jusqu’à Asque. Peu avant d’arriver on atteint la réserve, Tormund est confiant, on fera le plein après la rando.

Au parking il y a un horodateur, le prix est de 4 € pour 8h de stationnement, on est laaaaarge ! Mais la machine ne veut pas des cartes bleues, donc si vous voulez la faire (et je vous la conseille), prévoyez la monnaie.

Sur le parking, un panneau nous explique les travaux pour aménager la zone et la rendre accessible à tous, y compris aux PMR.

Je vais faire un petit aparté, parce que ce message m’agace, c’est du foutage de gueule.
J’ai vu mon ex paraplégique galérer sur de simples routes en asphalte, donc soyons clair : Oui, le chemin est large. Mais ça ne suffit pas ! La route est en gravier assez gros, donc si vous vous déplacez avec une canne, je pense que ça passe. Si vous êtes aveugles ou sourds, ça passe. Prenez des bonnes chaussures, ça va le faire. Par contre les fauteuils, si vous n’avez pas des bras en acier, des pneus tout terrain et quelqu’un pour vous aider à avancer : passez votre chemin, ça risque d’être compliqué d’avancer dans leur gravier.

Mais nous, nous sommes jeunes, en bonne santé et enthousiastes : on avance rapidement le long de la rivière et on s’émerveille de la végétation qui donne son nom à la zone. Tout est profusion de mousses, de lichen et de fougères. Le glouglou de la rivière nous accompagne tout au long des ces chemins, qui se réduisent après un pont et une zone de retournement à ses sentiers argileux étroits et pentus. Nous avons suivi le sentier d’observation qui nous décrit la faune et la flore jusqu’à l’Oueil de l’Arros, qui en est sa résurgence. Nous n’avons pas réussi à trouver la fougère femelle, et nous n’avons pas eu la chance d’apercevoir une jolie salamandre tachetées noir et jaune, point de loutre non plus, mais le coin est beau et incite au repos.

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De retour au parking, on mange un peu. Bon. Passons aux choses sérieuses : trouver la station essence la plus proche ! On roule donc assez doucement vers Bagnère de Bigorre. De toute façon, les lacets de la route ne nous permettraient pas de rouler vite.
“C’est normal que le signal du réservoir clignote maintenant ?” Tormund me regarde avec un sourire doux mais que je trouve un peu inquiet tout de même. “Oui”, me répond-il d’une voix tranquille. Hum...

Je n’aurais pas eu à pousser la voiture, la Twingo atteint vaillamment la station essence et je suis soulagée.

On fait le point pour contacter un camping que l’on avait repéré, la dame nous prévient qu’elle attend des clients en retard et qu’on en a pour 45 minutes, c’est bon pour elle. Tormund la prévient tout de même que ce n’est pas un conducteur habitué à la montagne. Parfait ! Encore que vu la route et les prévisions de Google Map, on prévoit plutôt une heure de route.

On trace, on passe par le col d’Aspin, la route est magnifique ainsi que la vue sur la vallée d’Aure, dans les nuages quand nous arrivons. Nous apercevons des chevreuils sur les bords de la route, je suis comme une enfant car c’est la première fois que j’en voit en vrai, en liberté. L’entretien de celle-ci et nous fait comprendre que c’est un passage du tour de France.

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On atteint enfin le Camping le Lustou. La personne à l’accueil est adorable, elle nous présente le camping et discute très facilement. Tormund repère des conserves et notre hôtesse de la garbure paysanne de la ferme du Rantoy. Le temps est maussade, on a déjà eu de la pluie dans la journée et un plat chaud nous ferait du bien, on va tester ça. Je repère une brochure d’une piscine d’eau chaude dont m’avait parlé une amie, il y a une autre un peu plus loin, je prends les deux brochures car c’est tentant ! On aura payé la nuit 15,60 € pour 2, c’est vraiment avantageux.

On va monter la tente et le tarp que j’avais pris en plus, au cas où. On a bien fait ! Tormund à un tarp réfléchissant que l’on installe sous la tente, pour garder un peu de chaleur.
On se fait à manger avec la popote, la garbure est super bonne ! L’espace pour faire la vaisselle et la salle de bain est chauffé, ça fait du bien.
Je regarde les prix pour aller à Balnéa et Sensoria Rio. On a pris nos maillots de bain, mais cela me semble compromis. En plus mon amie a testé Balnéa mais ils ont des piscines en extérieur. Les prévisions météo nous font comprendre qu’il va pleuvoir le lendemain, je laisse tomber l’idée. En plus, nous, on veut marcher !

Des chiens ont aboyé en soirée, Tormund pense qu’il y a des loups. Non, c’est juste des chiens, ce n’est pas la première fois que j’entends un concert d’aboiements à la campagne, tout va bien. Il a plu toute la nuit et notre nuit a été entrecoupée de réveils divers (envie pipi classique et averse qui tape sur la tente).

Camping pluie clr

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